Mois : janvier 2015

La réalité augmentée, qu’est-ce que c’est ?

La réalité augmentée, qu’est-ce que c’est ?

Alors que le monde réel et le monde virtuel sont bien distinguables, que ce soit sur le plan temporel, comme sur le plan physique, certains essayent de faire en sorte que cette barrière devienne la plus ténue possible. En effet, le réalisme dans l’univers du virtuel est de plus en plus fort, ce qui n’est pas pour déplaire aux utilisateurs. Alors que certains jeux vidéo ou applications ont tendance à devenir plus vrais que vrai, l’utilisation de la réalité augmentée ne fait que renforcer ce sentiment parfois perturbant de voir la technologie révolutionner la vision que l’on a du monde ainsi que son rapport avec les nouvelles technologies. Mais comment faire pour permettre à nos chers aïeuls de profiter de la réalité augmentée, eux qui ont tant besoin de comprendre comment fonctionnent les choses pour les utiliser ?

Ce que la réalité a d’augmenté

« Regarde Mamie, y’a des lutins dans ton jardin !
— De quoi tu me parles là ? Tu as pris un coup sur la tête ma chérie.
— Mais non, je te jure, regarde sur mon téléphone si tu ne me crois pas !
— Mais oui, tu as raison ! Oh mon dieu, qu’est-ce que c’est que ça ?
— Je rigole Mamie, c’est un logiciel de réalité augmentée que j’ai installé tout à l’heure.
— De quoi ? Réalité augmentée ? Si, je le répète, tu as pris un coup sur la tête toi. Comment veux-tu augmenter la réalité ?
— Et si je te dis que ce qui est augmenté, c’est la réalité virtuelle.
— Houlà, c’est bien compliqué ce que tu me dis encore… Tu divagues, je le crains…
— Non non, je te rassure Mamie. Imagine un monde virtuel, transposé sur le monde réel, et accessible uniquement par l’utilisation des appareils technologiques, comme un smartphone ou une tablette, ou même depuis un ordinateur.
— Oui, si tu veux, mais je ne vois pas vraiment l’utilité dans la vie de tous les jours…
— Rassure toi Mamie chérie, j’y viens… »

Modifier le monde sans y toucher

« Comme je te disais, la réalité augmentée, c’est la superposition de la 3D ou de la 2D avec la vision du monde réel, le tout en temps réel, par l’utilisation d’appareils technologiques.
— Oui jusque-là je comprends.
— Parfait. Donc supposons que tu aies envie de réaménager complètement ton salon, mais pour éviter des achats superflus, tu veux te faire une idée précise du mobilier dans les lieux. Rien de plus simple. Tu places ta tablette devant toi, comme si tu prenais une photo. Et là, tu peux voir apparaitre sur l’écran les différents meubles que tu prévois d’acheter.
— Oui, c’est pratique, mais bon je ne réaménage pas mon salon tous les jours…
— Je sais bien, mais imagine ce procédé s’adapter à tout ce qui est en lien avec le réel : GPS, jeux vidéo, outils de mesure, projets architecturaux en tout genre…
— Ha d’accord… Donc si je comprends bien, ça crée un pont entre le réel et le virtuel, pour prévoir les actions dans le réel, ou encore pour utiliser le réel pour améliorer le virtuel.
— Alors là Mamie, tu m’en bouches un coin, j’aurais pas réussi à l’expliquer mieux !
— A croire que moi aussi, je suis en réalité augmentée ! »

 

Crédit photo :Ibuzzyou

Le Peer-to-Peer expliqué à ma grand-mère

Le Peer-to-Peer expliqué à ma grand-mère

Internet est un accès à l’information en temps réel à très grande échelle. Quelles que soient les données accessibles, c’est avant tout l’échange qui permet à l’internet de fonctionner. En effet, chacun est libre de mettre à la disposition des autres ses propres fichiers, audio, vidéo, images, etc. et ce, sur le plan privé comme professionnel.
Il existe une grande diversité de plateformes, supports, ou modèles de réseaux, permettant cet échange de données. L’un d’eux, le P2P, ou Peer-to-Peer (Pair-à-Pair), permet à ses utilisateurs de bénéficier d’anonymat, d’instantanéité d’accès aux ressources, et d’autres fonctions comme le flux multimédia continu, le calcul réparti, voire même des services de téléphonie online.
Permettons aujourd’hui aux novices de bénéficier de ce modèle de réseau, en en expliquant les bases.

Les petites rivières font les grands fleuves

« J’irai bien au cinéma, mais grippée comme je suis, c’est malheureusement impossible…
– Pourquoi tu dis ça mamie ? Télécharge toi un film, et regarde le au chaud depuis le canapé.
– Tu sais que c’est bien compliqué pour moi.
– Oui, mais il existe beaucoup de façon de s’y prendre, par exemple : le P2P.
– Le pi tout pi ? Qu’est-ce que c’est encore que ça ?
– Le Peer-to-Peer, mamie. Ça veut dire Pair-à-Pair, ou Poste-à-Poste. Cela permet d’échanger des fichiers, pour toi un film, directement d’un ordinateur à un autre.
– Comme le Cloud, que tu m’as montré ?
– Oui, le résultat est plus ou moins le même, dans le sens où tous les participants sont reliés par un réseau commun. Ici la différence, c’est qu’il ne faut pas passer par un serveur virtuel, ce sont les ordinateurs de chacun qui assurent cette fonction. Ça permet d’augmenter la puissance, la capacité de stockage, et tout un tas d’autres choses de chaque machine reliée.
– Oui, l’union fait la force en somme. »

Le partage viral pour un fonctionnement optimal

« Donc si je comprends bien, il s’agit de partager un même fichier entre tous les utilisateurs ?
– Oui, avec une précision cependant : le fichier ne reste pas en ligne, tu le télécharges réellement. Du coup, en obtenant un fichier, tu passes de récepteur, à émetteur. Et c’est ça qui fait tout l’intérêt du P2P.
– Comment ça ? Tu veux dire que des gens pourront eux aussi avoir accès à ce qu’ils cherchent grâce à moi ?
– Exactement ! Quand tu rejoins un système P2P en installant le logiciel d’accès au réseau, on dit que tu as créé un nœud, ou seed. En gros, tu as étendu la trame du réseau à un nouveau point d’accès, entrant et sortant.
– Donc pour résumer, le P2P c’est comme un gros réseau routier. Pour faire circuler les informations il faut créer une route, et les participants sont le carburant des fichiers.
– Oui tout à fait, sachant que du coup, plus le nombre de routes est important, plus l’échange se fait de manière efficace et discrète, ce système permettant de conserver l’anonymat des participants.
– Bon, tu m’as convaincue : Je vais chercher mon manuel de scout, et je vais te montrer comment faire un nœud bien solide ! »

Crédit image: L’Atelier

Le hack informatique expliqué à ma grand-mère

Le hack informatique expliqué à ma grand-mère

« C’est de la faute des hackers » : Une phrase que l’on entend depuis une quinzaine d’années, mais qui a été utilisée pour la première fois au début des années 80 par le magazine Newsweek, afin de déterminer la pratique visant à un échange discret d’informations illégales et/ou personnelles. Mais utilise-t-on ce terme comme il se doit ? Démêlons le vrai du faux et faisons la lumière sur ces bruits de couloirs qui ont enlevé ses lettres de noblesse au hack informatique.

Pirate ou hacker, les deux faces d’une même pièce

« Oh mon dieu, que tous ces mots de passe me fatiguent ! Qui ça peut intéresser ce que je tweete ?
– Pas grand monde, effectivement, si on se limite à notre échelle, mais imagines une personne ayant accès à tous les comptes de tous les utilisateurs du monde, ça n’a pas le même impact !
– Oui c’est vrai, avec tous ces pirates, y’a plus rien en sécurité aujourd’hui… De mon temps on était plus respectueux de la vie privée des gens.
– Pour être honnête, je ne pense pas que les pirates s’intéressent à nos petites affaires. Disons plutôt qu’ils s’amusent des lacunes de tel ou tel logiciel ou application, à seule fin de s’amuser ou pour une question de renommée au sein du monde du piratage informatique.
– Dans ce cas, pourquoi aucun ne se dit qu’il va résoudre le problème plutôt qu’embêter de pauvres gens qui n’ont rien demandé ?
– Je te rassure Mamie, il y en a. C’est ceux que l’on appelle des hackers. Ça vient de l’anglais to hack, qui veut dire bidouiller ou trafiquer. Eux, ont tendance à essayer de combler les trous dans les structures informatiques. C’est ce que l’on appelle « patcher ».
– D’accord, donc on a d’un côté les méchants, les pirates, contre les gentils, les hackers, c’est bien ça ?
– Ce n’est pas si manichéen Mamie. Disons pour faire simple, que ce qui différencie les uns des autres, c’est que l’un va essayer de combler les brèches, quand l’autre va essayer d’exploiter les dites failles. »

Les hackers, alchimistes informatiques qui changent le plomb en code

« D’accord je vois la différence entre les deux. Mais d’un point de vue pratique, qu’est-ce qui différencie l’un de l’autre ? Libre a chacun de passer d’un bord à l’autre sans demander de compte à personne, n’est-ce pas ?
– En soi, tu as raison, mais le hack est une pratique considérée comme noble, dans le sens où elle est soumise à des règles précises, dont par exemple l’éthique du hacker, qui a été mise en place au MIT (Massachusetts Institute of Technology). Il se compose de six règles, ou plutôt de six concepts qui permettent de définir la mouvance de cette pratique.
– Ca m’a l’air bien compliqué tout ça. Mais dis-moi, c’est un travail ?
– Oui, tout à fait. Le hacker est un élément essentiel dans une société qui a l’informatique comme fond de commerce : Les hackers sont le moyen le plus simple d’éviter le piratage. Comme ils connaissent les défauts, ils peuvent les corriger et ainsi assurer la stabilité d’un concept. En plus, la démarche étant faite par plaisir, passion ou jeu, les solutions sont toujours apportées dans un temps record. C’est un peu comme des défis à relever chaque jour pour eux.
– Et bien, je ne me doutais même pas qu’il existait ce genre de travail… Bon moi aussi je vais aller nous hacker un petit quelque chose à manger »

 

Crédit photo : Mtvstat

Le Phishing, ou la pêche aux informations

Le Phishing, ou la pêche aux informations

Depuis la démocratisation du net, et son utilisation quasi universelle de tous les domaines possibles et imaginables (de la carte de fidélité de son parfumeur préféré à sa facture de gaz), les escroqueries se font de plus en nombreuses et à une échelle qui dépasse souvent l’entendement, comme par exemple Sony, qui a vu sa base de données être investie par d’habiles pirates du net, qui ont ainsi eu accès à tous les renseignements de paiement de ses clients. Malheureusement nul n’est à l’abri, et ce grâce au Phishing. Et si on essayait d’expliquer ça aux principaux visés de cette pratique : nos chers papis et mamies.

Si j’étais un poisson, quel hameçon serait le mien ?

« Ha tiens, apparemment j’ai pas encore payé ma facture de téléphone. Oulàlà, mais c’est très cher ce mois-ci…
– Tu dis, Mamie ?
– J’ai reçu un mail de mon opérateur qui me dit qu’ils n’ont pas reçu mon argent ce mois-ci.
– Tu es bien sûre que c’est ton opérateur ?
– Oui enfin, je sais encore lire, je ne suis pas sénile…
– Non Mamie, si je te demande, c’est parce que de plus en plus de personnes sont victimes du phishing.
– Le quoi ? Ça vient de l’anglais encore ça, c’est ça ?
– Oui exactement, ce sont des spécialistes du net, qui utilisent toutes tes actions sur le net pour essayer de te soutirer de l’argent sans que tu t’en rendes compte. En gros, ils se sont rendu compte que le plus facile pour voler quelqu’un c’est d’attendre que cette personne donne son argent d’elle-même. Là en l’occurrence, ta facture d’énergie. »

Les réflexes qui protègent du méchant pêcheur

« Mais du coup, comment ces pirates s’y prennent ? Déjà que j’avais pas trop confiance dans internet…
– Non Mamie, tu peux avoir confiance en internet, ce n’est pas différent de la vie de tous les jours. Sauf qu’ici au lieu de te vendre une paire de chaussures dont les finitions laissent à désirer, on essaye de te soutirer de l’argent. C’est plus agressif, mais le résultat est le même : on abuse de ta confiance et on en tire profit.
– Oui tu as raison, il faut se méfier de tout et de tout le monde aujourd’hui…
– Ne sois pas si pessimiste Mamie. Ce qu’il faut, c’est s’adapter à ces pratiques : maintenant que tu le sais, c’est comme un vaccin, tu vas être capable de te protéger.
– Tu veux dire qu’avec un anti-virus le problème est réglé ?
– Pas seulement, le plus simple c’est encore de se dire que dès que tu reçois un mail de quelqu’un que tu connais, qui arrive de manière ‘hors du commun’ tu dois être méfiante. Par exemple là, tu peux appeler ton fournisseur d’énergie et leur signaler ce mail. D’une part, ils te diront si c’est eux qui te l’ont envoyé, d’autre part ça leur permettra de signaler le mail comme dangereux.
– Ha donc en plus de ne pas me faire avoir, je pourrai permettre à d’autres de se protéger ? Quand je te dis qu’un jour ta Mamie sera une vraie héroïne ! »

 

Crédit photo : techweekeurope

Qu’est-ce que c’est une table tactile ?

Qu’est-ce que c’est une table tactile ?

Tablettes tactiles, téléphones tactiles, écrans tactiles, pavés tactiles, tout est fait pour allier performances et simplicité, mais pensez-vous vraiment qu’enlever tous les boutons et autres mécanismes des appareils électroniques, c’est mieux ? Apparemment, si on regarde les avancées en termes de technologie, et on ne va pas s’en plaindre, il suffit simplement de prendre les réflexes du tactile. Mais nos aïeuls, qui venaient pour certains de commencer à maîtriser les petites touches des portables, se sentent-ils de faire une mise à jour ?

Le tactile et ses possibilités

« Pourquoi tu passes ton temps à caresser ton téléphone, ma chérie ?
– Je le caresse pas Mamie, je l’utilise !
– Comment ça ? Tu ne vas pas me dire que juste en passant ton doigt sur l’écran tu peux tout faire avec, quand même !
– Ben si justement, c’est ce qu’on appelle un écran tactile, ça veut dire que tu peux utiliser tout le téléphone juste en passant ton doigt sur l’écran. »

Le tactile et ses formats

« Ha oui d’accord ! Donc c’est un peu comme le plan de la grande surface, où tu dois appuyer sur l’écran pour trouver ton chemin ?
– Exactement, et d’ailleurs, de plus en plus on essaye de faire du tactile grand format. D’abord les portables, comme le mien, ensuite les tablettes, comme celle de papy et aussi les ordinateurs, comme ça plus besoin de clavier ou de souris ! Du coup, on gagne de la place et c’est beaucoup plus joli !
– Mais tu n’as pas l’impression qu’on nous infantilise un peu ? Quand ta mère était petite je la disputais quand elle mettait ses mains sur le poste de télévision, alors vraiment j’ai du mal !
– Oui j’imagine. Mais ce n’est pas tout. Aujourd’hui, il existe même des tables tactiles qui fonctionnent exactement de la même façon. Sauf qu’en plus de réagir à tes doigts, les objets que tu poses dessus auront aussi un effet.
– On se croirait dans un film de science-fiction… Tant que tu y es tu vas me dire que bientôt on pourra prendre une commande au restaurant sans avoir à attendre le serveur, c’est ça ?
– Tout à fait, c’est déjà en place dans certains restaurants au Japon et aux USA !
– C’est ton grand-père qui ne va pas aimer, lui qui aime tant taper du poing !

 

*Crédit photo: Fraunhofer